Saul william n’était pas trop le genre d’artiste qui m’intéressait. Slamer émérite, il avait décidé de quitter le spoken word , pour déclamer sur des instrus … faire du rap quoi ! Même si il écoutait du hip hop dans sa jeunesse, il a préféré s’orienter vers des instrus étranges, rock ou éléctroniques la plus part du temps. Si j’aime bien certains morceaux de rap, c’est surtout à cause des instrus des beat, pas pour les paroles, car elles sont rarement intéressantes, voir pire une insulte à l’intelligence (remarque : comme dans beaucoup de styles musicaux d’ailleurs), à la condition féminine (quoi que je m’en tape , je suis un mec, yo ! ). Je trouve que le style rappé , est rarement porteur d’émotions, où elle se propagent dans un spectre trop restreint.

Dans cet album, même si il continue ne déclamer sur certains titres, Saul williams s’essaye au chant, coup d’essai, coup de maître. J’ai fait des recherches sur internet pour les crédits des titres car je pensait que c’était quelqu’un d’autre qui s’occupait des parties chants (en l’occurrence je pensait que c’était trent reznor, tant les haromonies vocales sont semblables)

Au niveau des productions, c’est trent reznor, l’homme derrière nine inch nails qui est en charge, et ça s’entend. J’avais été furieusement déçu par son dernier album « year zero » et je ne l’attendais pas en telle forme. Cet album était trop rock pour moi, la partie éléctronique n’était qu’en surface, presqu’un gadget. On sent les plus de quinze ans d’experience du bonhomme à l’œuvre quand il produit The Inevitable Rise and Liberation of NiggyTardust!. En fait on a presque l’impression par moment d’écouter une compile de bon morceaux de nine inch nails avec un mec qui rappe par moment dessus.

Pour ce qui est des parôles, je ne peux pas dire que je comprend grand-chose, mais par moment ça m’est intelligible et j’aime beaucoup sa manière de jouer avec la langue, d’accumuler les mots par moments sans faire de phrase, construisant ainsi une atmosphère, une série d’images percutantes.

Tout comme in rainbow de radiohead , ce disque est diffusé uniquement par téléchargement, sans l’aide d’une maison de disque. Si il vous intéresse deux choix s’offrent à vous : le télécharger gratuitement en mp3 192kbps ou en payant la modique somme de 5$, et dans ce cas là vous pouvez le télécharger en mp3 320kbps ou en version non compressée, dans tout les cas c’est ici , et les fichiers sont fournis avec la jaquette en pdf.

En bonus , une des meilleure chanson de nine inch nails , débarassé de tout ornement, de l’émotion pure :

Saul Williams / NIN

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