Avec Casé en une semaine de Antoine di spirito, on est en plein dans le sujet. En dehors de la couverture, un brin embarrassante et du manque de détail pour certaines parties, c’est un livre sympathiques, qui se lit vite, qui contient des passages assez cocasses.
Les ratages sont la norme, mais avec quelques conseils on va augmenter nos chances de réussite. L’auteur explique qu’il faut déjà affiner nos perceptions et reconnaître les célibataires disponibles des autres, reconnaître les signes d’intérêt de la part des femmes (elles utilisent des signaux souvent pas très lisibles). Il démystifie la phrase d’accroche, ce pied dans la porte, en fait une banalité est souvent suffisante, pas la peine d’être un esprit super brillant. le tout c’est de le savoir, personnellement, combien de possibilités ais je raté , paralysé par mon incapacité à trouver une première phrase efficace, alors qu’une simple remarque sur l’environnement immédiat ou sur la personne elle-même aurait largement suffit.
Concept d’amplification (qu’il a emprunté à david deAngelo)
Autant le mec est comme un interrupteur on/off intéressé ou non par la fille qui lui fait face, la femme est comme un rhéostat que l’on monte tout doucement. Il nous faut laisser grandir une tension, elle ne va s’emballer tout de go comme nous. Il semble que l’on doit se montrer intéressé mais sans plus, car à peine on a acquis un jouet que l’intérêt a tendance à retomber, si elle a l’impression que c’est du tout cuit , en fait c’est pour nous que c’est cuit ! En fait la plus part du temps il n’y a rien de plus tue l’amour pour une fille qu’un mec à ses pieds.
Pour éviter les blancs
Si l’on écoute la personne, il y a toujours de quoi rebondir. Si lors de la conversation on est omnubilé par notre prochaine réplique on ne sera pas suffisamment à l’écoute, et on ratera bien des occasions de rebondir. On a souvent tendance à tellement vouloir éviter les blancs qu’on ne fait que parler, pour rendre compte du problème Antonio a trouvé une métaphore assez sympathique , une discussion pour séduire ce n’est pas un numéro de jonglage , mais une partie de ping-pong ou l’homme fait le service. Il est normal de parler plus que la femme dans les premières minutes, mais il faut vite basculer vers une proportion plus équilibrée ou même laisser lui laisser tenir le crachoir.
La preuve sociale
En absences d’une connaissance plus approfondie, on se fait des idées sur la personne en l’observant dans le cadre dans lequel on la rencontre. Ce que les gens pensent d’elle nous influence beaucoup, c’est pour ça que ça peut aider de ne pas venir seul sur les lieux de drague. Venir avec un pote avec lequel on a une belle complicité, permet d’accroître notre crédit, et de passer un moment plus agréable. On peut aussi faire légèrement du gringue à une de ses amies, comme on est pas à ses pieds, on est nettement plus intéressant d’autant plus que sa copine nous aime bien.